mardi 3 mars 2015

LES 2 SUPER B DES -18F


Tout paraît couler de source... et pourtant!

À la base, il s'agit de réunir une équipe et un entraîneur... bon, jusque-là, rien de bien compliqué. Tout commence à se corser quand les matches doivent se dérouler à l'extérieur... et quand on entend, à l'issue du dernier entraînement de la semaine, résonner cette question aux faux airs de maxime: "Qui a une voiture pour ce week-end?". Arrivent alors en tête les "Non", suivis de très près par les "Je sais pas" et "J'ai pas demandé", sans compter les voix non exprimées, que tout entraîneur hautement déterminé s'empressera bien sûr de relancer jusqu'à l'obtention d'un "Faut que je demande" ou, mieux encore, d'un "Oui, peut-être mon père". Ce qui est sûr, c'est que rien ne sera résolu le soir même de l'entraînement et qu'il faudra compter, le lendemain, sur quelques messages salvateurs... appels, sms ou posts Facebook qui, d'ailleurs, n'émergeront parfois qu'à quelques petites minutes de l'heure H. Eh oui, un rituel auquel il est bien difficile d'échapper... sauf pour ces rares équipes qui ont la chance de pouvoir compter, dans leurs rangs, quelques parents au dévouement sans bornes. Même s'ils sont avant tout séduits et motivés à l'idée de pouvoir suivre leur propre descendance, soyons convaincus que leur présence profite à tous, de l'entraîneur à l'ensemble des joueurs ou joueuses, en passant par le club et l'ensemble des autres parents, moins disponibles ou indisponibles. Sachons également que leur apport ne se limite pas toujours au seul nombre de places dont dispose leur véhicule. Sur le terrain, ils peuvent tout aussi bien permettre à l'équipe d'évoluer dans les meilleures conditions possibles, en officiant notamment à la table de marque en tant que secrétaire ou chronométreur. Qu'on les qualifie de super supporters, d'inconditionnels ou de passionnés, ces parents sont donc avant tout des bénévoles sans lesquels le concept de pratique ne serait que pure utopie. Alors, s'ils ne comptent, sur toute une saison, ni les kilomètres avalés ni les heures de leur temps libre parfois sacrifiées, prenons, de notre côté, quelques secondes pour les en remercier. 

Un grand merci à Karine et Éric.

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